Kamaal Williams n’existe pas. Par contre, Henry Williams est double: Henry Wu de face et Yussef Kamaal sur pile. Afin d’éviter encore plus de confusion – ce dont le duo se charge déjà avec brio – nous cherchons ce qui les rassemble : Londres. Pour qui se souvient encore du label Talkin’ Loud de Gilles Peterson, qui avait donné de fortes impulsions à la musique électronique dans les années 90, on retrouve ici les flux d’un acid jazz sans limites, une musique intellectuelle, urbaine, hissage de sonorités bienfaisantes. C’est dans ce courant que se rangent les londoniens Kamaal Williams. Dans la continuité d’un label londonien, 30 ans plus tard, à la 30e édition de la Bad Bonn Kilbi.
Texte: Mario Corpataux