Ogoya Nengo & The Dodo Women's Group
Donnerstag Jeudi Thursday 19:00 Main Stage / Bogen
THE Kenyan Ethno Grand Dame You’ve Never Heard Of / What the Hell is Dodo? / Vocal Social Criticism – all Drum, no Bass
Dodo ist so was wie der vom Kolonialismus nicht tangierte Blues. Hipster-Blues, sozusagen, the real shit, bevor er verwässert und massentauglich wurde, fernab von elektronischem Instrumentarium, weitab von hüfteschwingenden Schmalzlocken und englischen Weissbroten, die ihn in enge Vierviertelkorsette zwangen. Vokale Klagelieder, die vom eigenen Leid erzählen oder soziale Missstände anprangern. Simpel und ehrlich holt Ogoya Nnengos Stimme, mit der sie dereinst Häuptlinge und Krieger gleichermassen zum Tanzen gebracht haben soll, den Zuhörer in die kenianische Savanne und schildert Trauer und Zorn ohne Schnickschnack. Ein paar Rasseln, ein klein wenig Perkussion und Call-and-Response-Strukturen: Mehr braucht es hier nicht. Die Botschaft steht im Vordergrund. Nur schade, kann die hier kaum einer verstehen... Le blues de Dodo, c'est un blues sans colonialisme. Un vrai truc de hipster on pourrait dire, the real shit, bien avant que tout ça ne se retrouve dilué dans le mainstream, noyé dans des ondulations de tout un instrumentarium électrique, ramolli par les déhanchés sirupeux d'une poignée de blancs becs anglais engoncés dans des costumes trop serrés. Ce dont il s'agit ici, ce sont des chants a capella, clamant la douleur intime et les inégalités sociales. Simple et honnête, la voix de Ogoya Nnengo invite à danser aussi bien les chefs de tribu que les guerriers. Pour l'auditeur, ce sont là les plaintes et la colère de la savane kenyane qui s'exposent sans chichis. Quelques cliquetis par ci, des percussion par là, des chants à la structure call-and-response, il ne faut rien de plus. C'est le message qui se tient au premier plan. Dommage que peu d'entre nous seront à même de le comprendre… Dodo is like non-colonialized blues. Hipster-blues if you want, the real shit, before it was watered down to cater for the masses. Far away from electronic slavery and the booty swinging, sleazy white bread English colonizers, which forced it into a 4/4 corset. The original blues of lamentations, personal pain or social injustice. Ogoya Nnengos voice that use to bring chieftains and warriors to dance, captures you simply and honestly, taking you into the Kenyan savanna whilst telling tales of pain and anger without tackiness. A few rattles, a little percussion and call-response structures, nothing more is needed. The message is the core, just a little sad only few understand it.