GREAT BLACK WATERS
As I Can Hear From The Psychedelic Afterworld
Ein Drum und fünf schwebende Gitarren. Das sind Great Black Waters, wenn man sie zum ersten Mal hört. Beim zweiten Mal hört man schon einiges mehr. Da und dort die Stimme eines dunkelhäutigen Mannes, der ein aufgedrehtes Space Echo Gassi führt, oder der langhaarige Orgelspender aus dem Gotthardgebiet. Der fehlende Schellenkranz, der Bassist, der eigentlich gar keiner sein will oder den Drummer, der kleinen Kindern Bonbons verteilt, entdeckt man möglicherweise erst im Umkreis von 20km. Great Black Waters spielen laute Musik, die man weder spürt noch hört.

Une batterie et cinq guitares planantes. C'est ça Great Black Waters quand on les entend pour la première fois. La deuxième fois, on entend déjà un peu plus. Ci et là, la voix d'un homme à la peau mate qui envoie promener un écho cinglé de l'espace, ou le donneur d'orgue chevelu de la région du Gotthard. La pièce manquante, le bassiste, qui en fait ne veut pas en être un ou le batteur, qui distribue des bonbons aux petits enfants, on les repère, éventuellement, dans un périmètre de 20km. Great Black Waters jouent la musique bruyante, qu'on n'entend, ni ne voit.
Simon Von Reichmuth