Was für ein Zufall: 2010 gab Sony bekannt, dass die Herstellung des Walkman eingestellt wird. Zeitgleich veröffentlichten The Walkmen mit Lisbon eines ihrer besten Alben. Ein kleines, geruhsames Wunder mit folkrockige Melodien, getragen vom Atem des Sängers Hamilton Lefthauser, dessen näselndes Organ an Vater Dylan erinnert. Blasinstrumentiert, lyrisch, euphorisch und melancholisch stellen sich The Walkmen - ohne sich genauer einzuordnen - in die Tradition einiger Indierock-Grössen, irgendwo zwischen Violent Femmes und Neutral Milk Hotel.
Drôle de coïncidence. En 2010, Sony a annoncé qu'il ne fabriquerait plus de Walkman. Dans le même temps, The Walkmen a signé l'un de ses meilleurs albums, Lisbon. Un petit miracle bancal, où des mélodies façon bastringue folk-rock sont portées par le souffle d'Hamilton Lefthauser, chanteur à l'organe nasillard digne du père Dylan. Lyrique, cuivré, euphorique et mélancolique, The Walkmen refuse de choisir et se pose en héritier de quelques grands noms de l'indie-rock, quelque part entre Violent Femmes et Neutral Milk Hotel.
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Christophe Schenk, Journaliste, Lausanne -
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