Das kürzlich erschienene Debut von Anika aus Bristol lässt sich mit den meisten Debuts junger Britinnen nicht vergleichen. Das könnte auch damit zu tun haben, dass ihr Produzent Geoff Barrow heisst. Jener hat längst bewiesen, dass er sich in keiner Weise auf seinen Lorbeeren als musikalischer Kopf von Portishead ausruhen will. Mit seinem neuen Projekt Beak> ging er sogar soweit die meisten Portishead-Fans zu vergraulen, den mit ihren skizzenhaften, mehr scheppernden statt groovenden Tracks bedient dieses Trio eher den hartgesottenen Kraut- und Avantgarde-Aficionado. An der letztjährigen Kilbi hat Barrow aber bewiesen, dass Beak> viel mehr ist als ein Ausbruch aus einem engen Korstett oder reine Lust auf's Experiment - der Beak>-Auftritt war für einige Leute das Festival-Highlight. Und nun kommt eben Anika. Geoff Barrow's Einfluss drückt bei ihrer Musik stark durch, das ist vom ersten Ton an klar, das Soundbild jedoch orientiert sich eher am experimentellen Dub der "On-U Sound"-Produktionen aus den 80ern (Tackhead, Gary Clail, Mark Stewart & The Maffia...). Und dann Anika's Stimme - als wäre die Ikone Nico wieder unter uns! Beschäftigt man sich eingehender mit den spärlichen Informationen auf der Debut-CD rückt zutage, dass es sich bei den meisten Songs um Coverversionen handelt, äusserst artfremde jedoch. Ein Bob Dylan- und ein Yoko Ono-Stück würde einen noch nicht in Erstaunen versetzen. Zu den Highlights der Platte gehören aber "Sadness Hides The Sun", ein Stück von 1965, damals interpretiert von einer Greta Ann und komponiert von einem gewissen Eric Woolfson, der zehn Jahre später mit Alan Parsons Project weltbekannt wurde. Und "I Go To Sleep", geschrieben von Ray Davies (The Kinks) und am bekanntesten geworden durch die Versionen von Cher, The Pretenders sowie der deutschen Schlagersängerin Marion. Anikas Musik ist definitiv anders als die anderer junger Britinnen...
Le premier album d'Anika de Bristol vient de paraître et n'est pas comparable à la plupart des premiers albums de jeunes femmes britanniques. Peut-être parce que son producteur s'appelle Geoff Barrow. Celui-ci a depuis longtemps prouvé qu'il ne se contentait pas des lauriers récoltés en tant que tête musicale de Portishead. Avec son nouveau projet Beak>, il a même réussi à faire fuir la plupart des fans de Portishead, parce qu'avec ces morceaux esquissés, grinçants et pas franchement groovy, le trio s'adresse plus à des aficionados de Kraut et d'Avant-garde. Au dernier Kilbi, Barrow a par contre prouvé que Beak> est bien plus qu'une escapade hors d'un corset trop étroit ou qu'une simple expérimentation. Le concert de Beak> reste pour certains le véritable highlight du festival. Et justement, voici Anika. L'influence de Geoff Barrow est très présente dans sa musique, on l'entend dès la première note, mais l'ensemble s'oriente plus en direction du Dub expérimental, vers les productions d'On-U Sound des années 80 (Tackhead, Gary Clail, Mark Stewart & The Maffia...). Et la voix d'Anika - comme si l'icône Nico était de retour parmi nous ! Si l'on se réfère aux informations éparses du CD, on découvre que la plupart des titres sont des reprises. Toutefois méconnaissables. Pas qu'on s'étonne beaucoup des morceaux de Bob Dylan ou de Yoko Ono. Par contre, « Sadness Hides The Sun » fait partie des grands moments du disque, un morceau de 1965, interprété à l'époque par Greta Ann et composé par un certain Eric Woolfson, qui dix ans plus tard est devenu mondialement célèbre avec Alan Parsons Project. Et « I Go To Sleep », écrit par Ray Davies (The Kinks), dont les versions les plus célèbres sont cellea de Cher, de The Pretenders et de la chanteuse de Schlager allemande Marion. La musique d'Anika est définitivement bien différente de celles des jeunes femmes britanniques...
empfohlen durch: / recommandé par:
Roger Ziegler, Dampfzentrale Bern, Hinterzimmer Records -
http://www.dampfzentrale.ch/de/index.html