Copie de l’Editoriginale
Au commencement il n’y avait pas de commencement – Kilbi du rien Pas de miracles ! Nous voulons notre Kilbi.
«Habituellement fermé le lundi» T’aimerais quand même boire un verre avec moi? Calme et humilité plaisent à tout le monde. Se sentir kafförmlich wilkommen ça fait du bien. Des djs* performent enfin sur la véranda. Stereo ou Mono. Total ! La raison n’est que le virus. Les clubs et les concerts sont presque tous de retour. Gina La Chienne aussi. Certains trucs expérimentaux font penser à elle ou à ses aboiements. Ça reste agréable ici. Ou c’est justement bien parce que c’est agréable. Maintenant comme avant.
As-tu déjà été à Guin hors Kilbi? L’endroit est trop candide pour être haï. Trop indifférent pour être apprécié. On y reste quand même. On habite partout. Avec nos idées. Un lieu où la corporate identity s’enlise idéal pour se mouvoir en dehors des sentiers battus. Pour briser des conventions. Par exemple celles qui déterminent ce que devrait être un festival. Une chance pour la créativité. Et beaucoup de choses sont encore ouvertes au hasard. Comme le buffet de la gare. Nous préparons la Kilbi et peut-être plus de pistes cyclables. Quelques trous dans le goudron pour laisser passer la verdure ne feraient pas de mal non plus. Annulations et adaptations font partie du plan. Obtenir des compensations n’a pas été facile, mais au moins elles ont existé et continuent, pour nous aussi. Les décalages sont annoncés ou pas. L’underground est maintenant sur le rivage, et il persiste. La situation exige une capacité d’adaptation, de l’originalité, du respect et de la patience. Nous jouons le jeu et poursuivons notre tâche. La scène musicale a besoin de sa communauté. Chaque action, aussi petite soit-elle, a du sens. Les désirs, le soutien et la fidélité de nos généreux-se-s fans, de notre équipe et des bénévoles sont là. C’est de là qu’on a des retours, on peut compter dessus. On l’a remarqué une fois de plus avec toutes les confirmations favorables pour septembre.
Juste derrière nous, la Sarine brune-verdâtre s’écoule à travers les eaux du Lac Schiffenen. Nous restons déterminés. Modestes et optimistes, nous planifions un concept de résidences.Nous nous réjouissons de ce qui vient, de ce qui se transforme et de ce qui reste. Ce serait se restreindre que d’écouter la même musique qu’il y a trente ans. Une riminisation est envisageable sur la plage. Mais pendant la Kilbi de septembre ce sera avec une vue sur la canopée jaune-dorée.
Aujourd’hui est un jour à journal intime sans écriture de journal. À un moment donné et d’une certaine manière, il faut bien annoncer le programme. Peu importe que celui-ci se matérialise ou qu’il ne soit qu’un horizon de possibles. Qu’il flotte quelque part, sur les routes, dans les commerces ou en ligne, nous allons simplement recouvrir cette surface de couleurs. Aujourd’hui, nous sommes en vacances. À l’ombre des arbres. Par rapport aux années passées et à leurs programmes, nous décrivons les nouvelles prévisions. Café froid en tête et effluves de l’eau de rose sur la peau. Comme dans le passé avec les cassettes. On rembobine dessus avec de nouvelles couleurs. C’est de toute façon toujours mieux comme ça. Désormais, on rembobine des souvenirs, pour éviter d’oublier la mémoire plus ancienne.
Maintenant-Festival Düdingen
La Kilbi du 3 au 5 juin 2021 a été est annulée!
Du 1er 3 au 5 septembre, il y aura un variant Kilbi 21.
Vous trouvez ici les infos concernant le programme, les prélocations suivront au plus tard en juillet et comment nous allons gérer tout ça.
Un septembre à Kilbi! On n’y serait jamais arrivé-e-s autrement. Ca ne nous serait jamais venu à l’idée. Est-ce qu’il marquera l’histoire? Ou du moins l’automne. La ferme d’élevage de Guin et de belles phrases, juste en face de la station (merci)-service, juste là il y a un chemin. De là partout des public viewing. Voir sans être vu. Wir sind da, for elle, für him, plus bas au bords du lac au Bad Bonnanza. Est-ce que ça transformera l’histoire ? C’est quand même l’automne. L’improvisation sera notre principal instrument de composition. Ce qui nous correspond en fait très bien. Nous ne nous sommes jamais limités à un concept. À chaque jour sa nouveauté qui engendre par ailleurs de nouveaux rôles. Nous nous réjouissons de cette nouvelle expérience.
L’élaboration de cette Bad Bonn Kilbi du 1er 3 au 5 septembre 2021 a (re)commencé quelque part autour de la trentaine. Nous avons élaboré un programme totalement nouveau et réduit. 45 concerts et performances pour un total d’environ 140 musicien-ne-s, mis en scène dans la zone habituelle. L’entrée va être un peu élargie. nous partons de zéro. Nous mettons sur pieds et présentons une offre inédite et réduite, avec moins de concerts, de groupes, d’installations ou de collaborations, dans une infrastructure et une proportion scénique réadaptée. Nous avons à cœur que tous les groupes confirmés et annulés pour les éditions de 2020 et de 2021 se produisent – dans la mesure du possible – au cours des prochaines Kilbi. Ce devrait être faisable d’ici 2023. Et on se renouvellera quand même. Ce que personne ne remarque peut de toute façon être répété.
Ces moments de magie quand la journée de Kilbi se pare d’inattendu sont les meilleurs. La tension monte. Les premiers pas sur la prairie s’accompagnent de sonorités discordantes, de rires tonitruants. Des gazouillis, des vagissements et des lectures éructent des hauts parleurs et de l’orchestre-de-hauts-parleurs. Peut-être à cet endroit même : Schnellertollermeier. Mon Dieu. De la musique nouvelle, groove rock mathématique. Des instruments précis et l’humour fin. Tout ce qu’on aime sans savoir le faire soi-même. Ils s’installent plein champ et donnent le ton. Ca commence à la même heure que d’habitude.
De Omni Selassi, Subito Zeitlos, Yalla Miku ou Zelgstrasse 43, on attend des ensembles inédits psychelelicokaleidoscopiques.
Julian Sartorius libère les rythmes et joue avec. Technique. Répétitif. Toujours la même série et tout à coup ça sonne différent.
Lyra Pramuk a beau jouer seule, elle sonne comme un chœur. Sans vraiment de texte mais on entend qu’elle écrit aussi. Elle s’élève. Urgemment. C’est une fleur et pas une faite pour des fleurs.
Lalalar sont aussi chauds que l’asphalte. La funk-rétrofuturiste anatolienne, ça va pétiller. Et nous danser avec.
Duma et Convulsif. Grind-Noise industrielle, Metal-Black Jazz, deux extrêmes du Kenya et de Suisse.
Nina Harker ou Anika. New Wave abstract. Japonaise, grecque et portugaise. Driving Around Dremorgan Slow-Post-Punk. Deux obscures. Une from la France. L’autre made it de Ipswich à Berlin.
Sensation feminist-rap Bbymutha du Tennessee. Slow and Dark. Lala, ein wenig méchant. Une Ace après l’autre. Un rictus mystérieux. Elle touche en plein cœur avec ses rythmes et ses rimes. Ce final sera transcendant. Elischa Heller s’y associe. Tout en blanc comme la bonne pop. Tout s’évapore. Dans le brouillard. Ou comme un lundi.
On n’a pas inventé le clubbing mais le dancefloor de la Kilbi amène des moments de nostalgie dans l’utopie. DJ Marcelle, Moesha 13, NVST B2B Mona, Feldermelder, Mathis Neuhaus, Marcel de sie – quelque soient leurs noms chacun-e fera des merveilles. Ca va être beau là en bas. Plein de surprise musicales à danser. Techno, Industrial, Wave, Hardcore, Rave, Psychedelik, Afrobeat, Post, Punk, Mélodies, Trance, Dance! Notre ami et âme DJ Fett tire la prise à la toute fin et raconte son histoire de bonne nuit bien torchée.
Trois, deux, un, ça va partir de plus belle.
À partir du 14 avril, il est possible de déambuler librement sur le site internet de la Kilbi annulée de juin et de découvrir les prémices de ce qui pourrait se passer en septembre. On peut s’éterniser dans des files d’attentes, presser des boutons, laisser faire, reprendre son souffle et expirer à nouveau. Faire une pause pour écouter les chants et sons des musien-ne-s qui étaient prévu-e-s pour la Kilbi de juin 2021. Un nouveau décompte s’annonce: la Kilbi est un beau mélange de pop, de rap, d’électronique, de niche et de mainstream, d’expérimentations obscures, de métal, de grindcore, de jazz de drone, de kraut et de rouleaux de printemps…de postpunk, d’installations et mêmes de premières mondiales un peu cachées. Un peu plus de la moitié des noms figuraient déjà dans la programmation 2020.
À propos, 2020, 2021 ne sont pas des codes postaux. Ces éditions sont reliées comme nous le sommes toutes et tous. Et même aussi après la pandémie, pendant les concerts, nous continuerons de rêvasser à des promenades dans la nature. Le paradis met en lumière les talents. Il se trouve tout près d’ici.
Einunddreissig Kilbis, trente je crois tours par minute or time to send used letters. It will be anders. Vivement la Faute Future! Sobald die Musik läuft alle absitzen! Puissance, Volume, Colors, Bilder!
Nous avons déjà hâte à la Kilbi de septembre ! Nous vous tenons au courant. Est-ce que l’essentiel est compréhensible?
Pardonnez-nous nos erreurs, pas seulement nos fautes d’orthographe. Le partage, c’est toujours déjà une bonne idée. Vivement la Faute Future!
Enfin bienvenue, merci du fond du cœur et meilleures salutations,
Cette Kilbi aussi aime tout et passe comme de rien. Est-ce qu’elle entrera dans le top dix?
Tonverein Bad Bonn