Es waren die 80er, die Blütezeit des Metal. Wir hörten Metallica, Slayer, Megadeth, Testament, Anthrax, Kreator, Exodus und dann gab es da noch diese Band aus der Schweiz: Coroner. Aus der Schweiz? Bis dahin war das Härteste, das man aus unserem Ländchen kannte Krokus und die waren verglichen mit den oben erwähnten Bands Kinderkacke. Coroner aber konnten mit den ganz Harten mithalten. Sie waren virtuos, schrieben grossartige Songs und zudem waren sie ganz unschweizerisch düster und böse. "Punishment for decadence".
Anfang der 90er war dann Schluss mit Coroner, ohne dass ich sie einmal live erleben durfte. Dank der Bad Bonn Kilbi komme ich jetzt , zwanzig Jahre später doch noch zu diesem Vergnügen. Dass Coroner es immer noch drauf haben, bezweifle ich nicht. Ob mein Nacken dabei noch mitmacht, allerdings schon.
"See me become a snake wraped around your neck"

C’était les années 80, à l’apogée du Metal. On écoutait Metallica, Slayer, Megadeth, Testament, Anthrax, Kreator, Exodus quand soudain apparait parmi eux un groupe suisse : Coroner. De la Suisse ? Jusque-là, le son le plus lourd sorti de notre petite contrée s’appelait Krokus et comparé à la liste ci-dessus, il faut bien avouer que c’était du pipi de chat. Par contre, Coroner rivalisait avec les durs. Musiciens virtuoses, ils écrivaient des chansons géniales et en plus ils étaient, de manière très non-hélvetique, glauques et méchants. "Punishment for decadence".
Le début des années 90 sonne la fin de Coroner, et ce avant même que j’aie eu le temps de les voir en live. Grâce au Bad Bonn Kilbi, 20 ans après, je vais quand même finalement avoir ce plaisir. Je n’ai aucun doute qu’ils arrivent encore à tout péter. J’ai plus de doutes quand à savoir si ma nuque résistera.
"See me become a snake wraped around your neck"