Unerträglich sind die Sounds, die Rustie auf die Partyseligen loslässt: Neunzigerjahre-Rave, irrsinnige rhythmische Breaks, arge Comic-Stimmen, Miami-Vice-Synthie-Reminiszenzen, Videospiel-Bleeps, kurz, das ganze Arsenal an Geschmacklosigkeiten hat Platz im Paralleluniversum des schottischen Produzenten. Rustie hält - wie auch sein Bro Hudson Mohawke - wenig von bedeutungsschwerem Understatement und malt seine fröhlichen, klug orchestrierten und abenteuerlich getakteten Pop-Fluchtwelten lieber in grellen Farben. Und natürlich bleibt man spätestens beim dritten Hördurchgang von Rusties Debüt «Glass Swords» - erschienen im vergangenen Herbst auf Warp Records - euphorisiert hängen: Die Sound-Clips verbinden sich zu geschlossenen Tracks, die schiefen Brüche ergeben Sinn, und mit dem süssen Drink in der Hand wird «All Nite» weitergetanzt, bis das alltägliche Elend wieder am Horizont dämmert.

Insoutenables, ces sons que Rustie fait subir aux fêtards innocents : de la rave années 90, des breaks imprévisibles, des voix pénibles de dessin animé, du synthé à la sauce Miami Vice, des blips de jeux vidéo, bref, on retrouve tout l'arsenal du mauvais goût dans l'univers parallèle de ce producteur écossais. Rustie – comme son compagnon Hudson Mohawke – se contrefout des allusions subtiles et préfère les couleurs criardes pour peindre ses mondes bariolés, tellement joyeux, malignement orchestrés et intelligemment syncopés. Et voilà, après la troisième écoute du premier album de Rustie – «Glass Swords», sorti l'automne dernier chez Warp Records – on est quand-même mordu et euphorisé: Les fragments sonores se combinent pour former un circuit fermé, les fractures tordues deviennent lisibles, et c'est avec une boisson sucrée dans le la main qu'on continue à danser «All Nite», jusqu'à ce que la misère quotidienne regagne l'horizon.