On célèbre le rituel de la sueur, dans une extase occulte qui émane des grosses machines, contorsions et danses en guise d’offrandes. Le feu numérique s’embrase encore plus vite que le monde. Un kaléidoscope de synthétiseurs permet une brève pause, reprendre son souffle, avant que le hardcore sauvage s’impose à nouveau. Ca fouette les synapses et pétrit les membres des danseur-euse-s fanatiques en exigeant des mouvements qui défient toute géométrie humaine. Les battements comme des coups de marteau et une gueule béante à mille dents dans la nuit. « Il ne dort jamais. Il dit que, jamais, il ne mourra. Il danse dans la lumière et dans l’ombre. C’est un grand favori » (“He never sleeps. He says that he will never die. He dances in light and in shadow and he is a great favorite.”) Je jette un œil au thermomètre, il indique au moins 666 degrés.
Text: Marco Neuhaus
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